Pendant le confinement (c’était au temps du cinéma muet).

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Que faire pendant cette période où rien n’est comme avant ?

Prendre le temps de revenir en arrière.

Quand on collectionne les souvenirs sous forme d’images et de sons, il est tentant de revenir en arrière et de vérifier  que tout est encore intact dans la mémoire. J’ai depuis longtemps essayé de trouver des supports fiables et pérennes pour les films que j’ai tournés il y a plus de 60 ans

Ces images je les possède encore sous forme de films 8 mm et 16 mm. Tournées en noir et blanc puis en couleur, elles ont vieilli, mais certaines ne manquent pas de charme. Que dire et que faire de celles tournées par mon père avant 1940 et qui ont un intérêt quasi historique.

C’est le matériel de projection qui a le plus subi les outrages du temps. Même inutilisé, les matières plastiques et les caoutchoucs ont perdu leur caractéristique et leurs fonctionnalités.

Depuis longtemps, en fait depuis que la vidéo m’est devenu abordable et familière, j’ai tenté de faire des reprises de ces images pour pouvoir les diffuser et les dupliquer plus facilement. Les documents numériques peuvent se dupliquer, changer de support au fur et à mesure des évolutions technologiques.

Ces « reprises » au début en format Vidéo SD (basse définition) et enregistrées sur support magnétique analogique étaient de piètre qualité. Au fur et à mesure de l’évolution technologique des caméras, des capteurs vidéo, des codages numériques, j’ai refait plusieurs fois ces captures avec à chaque fois des gains de qualité appréciables.

Avec l’avènement du format UHD (Ultra haute définition), j’avais prévu de refaire, une fois encore, ce travail de sauvegarde avec l’espoir d’une amélioration de la qualité. cette période d’inactivité forcée à été propice à ces travaux d’intérieur qui me conduisent à disposer d’une copie UHD de tous mes films 8 et 16 mm encodées au format H264 et H265.

Cette nouvelle génération de copies est plus qualitative pour les films 16 mm qui peuvent être maintenant projetés sur des formats d’écran (avec vidéo projecteur) aussi important que ceux utilisés en cinéma traditionnel. Pour le 8 mm, l’amélioration est moins sensible.

 

Que faire de ces nouvelles copies. J’en ai mis certaines en ligne sur Youtube pour les partager avec les acteurs du moment : famille, amis des années 60 … Elles ne sont qu’en définition HD 25p.

Vous trouverez ci-dessous, par thème, les liens vers ces vidéo, avec quelques éléments d’information sur les événements qu’ils relatent.

 

 

1964 Potlak à Antony : Film 8 mm tourné à Antony (92)

Ce film a été tourné au Parc Heller au cour d’un rassemblement de différents mouvements Scout.

Cette après-midi là, les pompiers d’Antony ont fait une démonstration

 

1963 L’Oeuf  (je ne suis plus absolument sûr de la date)

Nous avions décidé avec Alain Beaulet, mon chef de patrouille à la période Scout de réaliser un dessin animé, ou plutôt un film d’animation. Moi à la caméra, lui au dessin dans lequel il excellait. Il a d’ailleurs continué dans cette voie pendant toute se carrière professionnelle. Réalisé en 8 mm sur film Kodachrome avec une petite caméra Paillard, l’animation a été faite en filmant image par image ou par succession de petites séquences.

Le film que j’ai retrouvé devait à l’origine être sonorisé, car la pellicule avait été pistée (collage d’une piste magnétique sur la pellicule). Si mes souvenirs sont exacte, cette sonorisation n’a pas pu être menée à bien pour des raisons techniques.

 

1966 : Activités au Club Saint Exupéry

Dans les Années 1960, la paroisse d’Antony avait développé un club ou les jeunes de 16 à 18 ans se retrouvaient pour des activités variées. Issus des mouvements Scoutt Coeurs-Vaillants  ou autres se retrouvaient pour différentes activités. Les retrouvailles se faisaient dans les locaux paroissiaux du 22bis rue Velpeau à Antony.

Les images que je propose de retrouver sont le témoignage des activités « escalade » pratiquées à Fontainebleau, du Ski à Motivon (Saint Gervais) où la paroisse possédait des chalets utilisés été comme hiver, cinéma d’amateur.

 

 

 

 

 

 

 

 

J’ai daté ces films de 1966, mais je n’en suis pas absolument certain.

 

Le Club Saint Exupéry, comme tous les autres mouvement de jeunes, étaient actifs au moment de la Kermesse paroissiale qui se déroulait autour d’un thème qui était une occasion de se costumer et de mettre en place des décors spécifiques dans la cour du 22 rue Velpeau. Sur les thèmes de la Bretagne et du Mexique, notamment, un petit groupe le SAM (dont je faisais partie) a créé des courts métrages destiné à être projeté pendant la Kermesse. J’ai retrouvé 3 de ces films : Bretagne et Bretons, Un mexicain à Paris, Les Alpes aux mille visages.

Ces films (Bretagne et Bretons et Les Alpes) sonores (par piste magnétique couchée) n’ont pas une qualité sonore suffisante pour être diffusés maintenant. J’ai donc repris et restauré les images et identifié les commentaires et les musiques d’accompagnement. pour re-enregistrer une bande sonore avec l’esprit de celle créée à l’origine.

 

Bretagne et Bretons a été tourné par Jean-Yves Lebastard, qui comme son nom l’indique avait des attaches fortes avec cette province.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Les Alpes aux mille visage est le résultat de plusieurs périples d’été et d’hiver dans les alpes où nous allions faire de la montagne et du Ski, (Claude Bouvier, son cousin et moi)

 

 

Un Mexicain à Paris est censé suivre 24 heures passés à Paris par un voyageur Mexicain qui débarque à Orly. La bande son n’existe plus, les images en Noir et Blanc sont d’assez mauvaises qualité car tournée pour beaucoup de nuit. Leur seul intérêt est de montrer Paris dans les années 1965/66.