Voyage Japon-Corée 2019

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Du 27 Mars au 18 Avril 2019

 

Après notre escapade en Corée en 2013, notre voyage au Japon en 2017, nous voulions prolonger notre découverte de ces régions et revoir certains lieux où nous étions passés trop rapidement.

Nous avons donc décidé de parcourir le Japon et la Corée pendant 3 semaines au début du printemps 2019. Pendant notre séjour au Japons de 2017, nous avions bénéficié des magnifiques teintes automnales, tout comme pour notre traversée de la Corée en 2013. Nous avons donc choisi pour 2019, le début du printemps et voir ainsi l’éclosion des fleurs de cerisiers (Sakura en japonais). L’admiration de ces fleurs par toute la population nippone n’est pas un vain mot. Nous avons été accompagné pendant tout ce voyage, aussi bien au Japon qu’en Corée, par les adorateurs de ces petites fleurs blanches ou roses qui poussent sur des milliers d’arbres qui ne donnent aucun fruit. Les cerisiers dans ces pays ne sont que décoratifs.

 

Le récit de notre voyage en vidéo :              « du Soleil levant … au Matin Calme »

En trois semaines, beaucoup de kilomètres parcourus, beaucoup d’images enregistrées, j’ai donc choisi l’option  de faire un récit en 3 parties « …Du Soleil levant au Matin Calme ..

La partie 1  présente des éléments communs ou des différences marquées des deux pays traversés

La partie 2 décrit plus précisément notre périple au Japon

et la partie 3 décrit notre remontée vers le nord en Corée.

 

 

Notre itinéraire :

Première difficulté : trouver un voyage billet d’avion qui nous permette d’arriver au japon et de repartir de la Corée.

Nous avons en effet choisi :

  • De traverser le Japon de Tokyo à Hakata à l’aide des transports en commun avec évidement beaucoup de trajet en « Sinkansen » dont le service est toujours aussi appréciable.
  • De passer en Corée en utilisant un service de bateaux rapide. Il faut 3 heures pour rejoindre Busan depuis Hakata.
  • De voyager en Corée du Sud s’est ensuite fait en voiture. Il est en effet très simple de louer un véhicule dans ce pays, à condition de se munir d’un permis de conduire international.

Les moyens de télécommunication sont aussi développés au Japon qu’en Corée. Un bon abonnement chez un opérateur local permet de bénéficier partout d’un accès internet, et en conséquence d’avoir sur son téléphone des applications utiles pour se renseigner, se diriger et traduire le japonais ou le Coréen.

De toute manière on est jamais perdu dans ces deux pays, la gentillesse et le sens de l’hospitalité font qu’à la moindre difficulté, il y a toujours quelqu’un pour vous aider. Voyager en dehors de tout groupe, si petit soit-il, permet un contact beaucoup plus aisé avec la population qui vient spontanément vous voir pour proposer de l’aide ou tout simplement s’informer à votre sujet.

 

 

 

Tokyo (29 Mars 2019)

 

 

Nous sommes revenus dans le quartier d’Asakusa qui nous avait hébergé en 2017.

Une première visite est pour le temple où, malgré un temps un peu froid nous trouvons beaucoup de monde. D’une manière générale, il y avait beaucoup plus de touristes en cette période de début de printemps 2019 qu’à l’automne 2017. Les cerisiers en fleur sont peut être responsables de cette affluence.

 

Notre premier contact avec les cerisiers en fleurs fut  au parc d’Ueno où nous découvrons l’étendue de cette fête. Le parc est le lieu d’un pique-nique généralisé.

Le Parc d’Ueno donne également l’occasion de visiter le très beau Musée national de Tokyo.

 

Tokyo (30 Mars 2019)

 

Nous continuons notre découverte des cerisiers en fleurs avec un passage à la rivière aux cerisiers (rivière Meguro).

Toujours autant de monde et de multiples dégustations de vin pétillant rosé et de fraises. C’est, en cette fin Mars le début de la saison des fraises et elles sont excellentes.

A proximité nous passons par le carrefour de Shibuya qui est toujours aussi impressionnant, avant de nous rendre au sanctuaire shintoïste Meiji-Jingu situé au centre du parc Yoygi. Nous ne connaissions pas ce sanctuaire et ce fut l’occasion d’assister aux processions de nombreux mariages célébrés ce jour là. Nous avons également découvert un impressionnant alignement de tonneaux de vin de Bourgogne.

 

Dernière visite de cette journée : Le siège du gouvernement métropolitain. En 2017, nous avions aperçu depuis l’observatoire du dernier étage, le mont Fuji. Cette fois -ci, la météo n’est pas favorable. Ce n’est pas grave, puisque le lendemain nous irons dans la région des 5 lacs voir la mont Fuji de près.

 

Le Mont Fuji (31 Mars 2019)

 

Le ciel est dégagé et nous pouvons, après un voyage en bus voir de près le mont Fuji.

Ensuite, retour vers Tokyo pour notre dernière soirée dans la capitale

 

Transfert vers Kanazawa (1er Avril 2019)

 

Nous avons quitté Tokyo pour nous rendre à Kanazawa en utilisant le Shinkansen. Nous avions visité cette ville il y a 3 ans et nous voulions revoir le jardin : Kenroku-en au printemps. Ce jardin est considéré comme l’un des plus beaux du Japon.

Le marché à Kanazawa est un marché de ville de province, tranquille, avec peu de touristes, il offre un très bon aperçu des produits consommés par la population locale. C’est en plus un excellent lieu pour se restaurer. C’était aussi une des raisons de notre choix pour cette étape.

Kanazawa est également un point de départ des bus pour atteindre les Alpes Japonaises, notre objectif suivant.

 

Transfert vers Shirakawa-go (2 et 3 Avril 2019)

 

Nous empruntons le bus pour nous rendre à Shirakawa-go où nous avons l’intention de passer 2 journées entières.

Shirakawa-go est un village typique des alpes japonaises où nous étions passé trop rapidement lors de notre précédent voyage. Nous sommes surpris par la neige qui tombe dès que nous quittons Kanazawa. Nous somme rapidement en plein cœur de la montagne et la neige tient bien. La première journée est un peu difficile car nous n’avions pas prévu ces conditions, mais le soleil de retour le deuxième jour facilite nos promenades et c’est bon pour les photos

Il y a peu d’hébergements à Shirakawa où les touristes ne restent généralement pas la nuit. Nous avons trouvé une chambre d’hôte très confortable, mais traditionnelle, c’est à dire : futon sur tatamis. Nos hôtes nous ont proposé un repas pour le soir. Ils tiennent un restaurant à peu de distance où nous avons eu un excellent dîner.

Nous finissons la traversée des alpes japonaise en bus et reprenons le train jusqu’à Kyoto.

 

Kyoto (4 Avril 2019)

 

Comme pour Tokyo, nous reprenons nos quartiers au même endroit qu’en 2017. Cette partie de la ville est facile d’accès et permet de relier aisément les différents sites touristiques.

Après la neige, c’est le grand beau temps sur Kyoto et nous commençons par la visite du  temple Kiyomizu-dera, aussi appelé grand temple de l’eau. C’est un complexe syncrétique comprenant un temple bouddhique et un sanctuaire shinto. Il est situé dans le quartier de Higashiyama à l’est de Kyoto. Très prisé au printemps et à l’automne, c’est une des visites les plus populaires de la ville, avec notamment la vue du bâtiment principal construit à flanc de montagne et classé au Patrimoine de l’Unesco depuis 1994.

Non loin, nous enchaînons avec la visite du temple Nanzen-ji. Le Nanzen-ji est un temple important de la branche Rinzai du bouddhisme Zen japonais, il est situé au milieu de la végétation au pied des montagnes de Higashiyama, également à l’est de Kyoto. La visite de ce temple assure aux visiteurs une large découverte incluant : l’histoire du Japon, la pensée Zen et la beauté scénique des paysages.A proximité immédiate, une voie ferrée désaffectée est bordée de cerisiers en fleurs et c’est un lieu idéal pour les promenades et les photos de mariage.

Objectif de l’après midi : le Palais impérial de Kyoto qui se situe au cœur du parc impérial Kyoto Gyoen de 63 hectares. Il est situé dans le centre-ville. Ancienne résidence de la famille impériale du Japon jusqu’en 1868, ses bâtiments actuels datent de 1855.

À l’image de Central Park à New York, le poumon vert de Kyoto se dessine tel un grand rectangle planté au cœur de la ville. Cet espace très vivant accueille tout au long de la journée les habitants et touristes en quête d’une pause détente. Mais, la balade ne s’arrête pas là puisqu’il abrite en son sein plusieurs bâtiments officiels tels que l’ancienne résidence impériale Kyoto Gosho, le palais Sento ainsi que l’établissement Kyoto State Guest House.

 

La gare de Kyoto est la porte d’accès principale à la ville. Son architecture mérite sa visite en tant que telle.  Véritable carrefour de transports, elle dessert le Shinkansen, les trains locaux des réseaux JR et Kintetsu, le métro citadin. Elle sert également de terminus pour la majorité des lignes de bus. Si on se contente de transiter en partant ou en arrivant à Kyoto, on ne la voit pas. Il faut prendre le temps de la visiter et de monter sur la terrasse au dernier étage.

 

Kyoto (5 Avril 2019)

Nous commençons la journée avec la visite de Nijo-jo qui est un château japonais situé dans le centre-ville. Construit en 1603 pour Tokugawa Ieyasu, il fut la résidence du premier shogun de la période Edo.

La visite offre une parenthèse inattendue entre celle des innombrables temples de Kyoto. Situé en plein cœur de l’ancienne capitale japonaise, il s’étale sur 27,5 hectares, dont un pour ses deux vastes bâtiments principaux et ses superbes jardins japonais.

Nous nous déplaçons ensuite vers le nord Ouest de la ville pour visiter à nouveau le Kinkaku-ji, nom d’usage donné au temple bouddhiste Rokuon-ji. Très célèbre, et donc extrêmement fréquenté par les visiteurs, il est surnommé le Pavillon d’Or pour ses magnifiques façades recouvertes de feuilles d’or.

C’est l’un des temples bouddhistes les plus visités à Kyoto. Bâti à la fin du XIVe siècle puis brûlé à de nombreuses reprises, dont la dernière en 1950, il fut rebâti à l’identique quelques années plus tard (en 1955), puis rénové en 1987.

 

Non loin, Arashiyama est un quartier situé dans la banlieue ouest de Kyoto. Initialement lieu de promenade pour la cour impériale, aujourd’hui les touristes y affluent à partir du pont Togetsukyo. Ils admirent les montagnes fleuries au printemps et colorées de rouge à l’automne. C’est un lieu idéal pour la photographie. La magnifique bambouseraie y apporte une touche de vert en toute saison.

Après avoir traversé la bambouserai, nous arrivons au  Tenryu-ji qui est un temple bouddhique. Fondé au milieu du XIVe siècle par le shogun Ashikaga Takauji, en hommage à l’ empereur Go-daigo récemment décédé, le temple suit les préceptes de l’école bouddhiste zen Rinzai. Ce temple est le représentant principal  de cette école au Japon.

 

Miyajima (6 Avril 2019)

 

Un rapide trajet en train vers le sud nous a conduit à Miyajima via Hiroshima.

Miyajima est le nom le plus fréquemment donné à l’île d’Itsukushima, située dans la baie de Hiroshima et donnant sur la mer intérieure de Seto. Classée comme l’un des trois plus beaux sites du Japon grâce à son torii et son sanctuaire shinto flottants, cette île sacrée est un haut lieu touristique de l’archipel.

Nous n’avions passé qu’une nuit et une demi-journée sur l’île lors de notre précédent voyage. Nous avons donc décidé d’y rester deux jours complets pour profiter pleinement des lieux à visiter et notamment le temple principal qui est à voir à marée haute et à marée basse. Ici aussi l’hébergement est limité car les touristes arrivent bien souvent le matin et quittent l’île le soir.

Notre hôtel est à nouveau un hôtel traditionnel. Le petit déjeuner fut un peu surprenant.

Île sacrée du shintoïsme (elle est un sanctuaire shinto dans son ensemble), Miyajima suit traditionnellement ou a longtemps suivi certains des préceptes du kegare, le «caractère impur». Ainsi, on ne trouve pas de tombe sur l’île ; une mère en était extraite avant l’accouchement, ou encore il était interdit d’abattre un de ses arbres jusqu’à la restauration Meiji en 1868.

Itsukushima-jinja est le sanctuaire principal, c’est le sanctuaire shinto célèbre pour son grand torii flottant. Classé depuis 1996 au patrimoine mondial de l’Unesco, le site est également inscrit comme Trésor national par le gouvernement japonais.

Miyajima (7 Avril 2019)

 

La marée est haute et nous pouvons refaire le tour du sanctuaire avec des vues complètement différentes. Lieu ou le culte est pratiqué, nous avons la chance d’assister à la fin d’un mariage et à la rituelle séance de photo. Un petit cadeau à la mariée nous d’attire ses faveurs et nous permet de prendre ainsi quelques images.

L’île est en fait une montage dominée par le mont Misen. Un beau chemin de randonnée permet d’atteindre le sommet du mont, ou pour les moins courageux la gare du téléphérique qui facilite l’accès au sommet.

De nombreux sanctuaires et temples parsèment l’île tel : le sanctuaire en bois de l’époque Momoyama qui surplombe la baie. Il fut commandé par le samouraï Toyotomi Hideyoshi ou la pagode à 5 étages voisine : Toyokuni qui est également un sanctuaire shinto.

 

Fukuoka (8 Avril 2019)

 

Dernière ville étape de ce périple japonais, nous visitons Hakata, le quartier central de laville, il est moderne et agréable à parcourir.

Le port d’Hakata fut le lieu de débarquement des prisonniers japonnais à la fin de la deuxième guerre mondiale. Un monument leur est dédié.

 

Hakata n’est qu’à 3 heures de bateau rapide de Busan sur la côte sud Coréenne.

 

 

Busan (9 Avril 2019)

 

Après la traversée, Busan nous accueille  sous un ciel maussade. Notre première visite est pour la gare, « China Town » et le loueur de voiture.

Après notre installation à l’hôtel Commodore de style très chinois, nous visitons les environs proches :

Gukje Market est situé au pied de la colline où est situé notre hôtel et le village culturel coloré de Gamcheon construit sur la colline voisine.

 

Busan et ses environs (10 Avril 2019)

 

Nous découvrons la côte sud du pays à proximité de Busan. Le Sky Walk marque la frontière entre la mer de l’est et la mer du sud. C’est un premier aperçu de la structure tourmentée de la côte sud de la Corée.

Nous retournons ensuite au marché de Jagalchi qui est le plus grand marché aux poissons de Corée. Nous avions gardé un très bon souvenir des restaurant qui bordent ce marché et des nombreux poisson et crustacés qui y sont proposés

Cette année, nous ne sommes pas déçus. Le marché n’a pas changé et on est toujours surpris par la propreté qui y règne ainsi que par l’absence d’odeur.

Taejongdae est un parc naturel de la ville de Busan.

Le site présente de magnifiques falaises et une très belle vue sur l’île Yeongdo-gu. Il s’agit d’un endroit touristique à Busan, et si le soleil est présent, il peut y avoir de nombreux visiteurs.

 

Tongyeong (11 Avril 2019)

Un peu plus éloignée de Busan, l’île de Tongyeong permet d’avoir une vue époustouflante sur la côte

 

Suncheon (12 Avril 2019)

 

La région de Suncheon situé au nord d’une baie donne accès à de nombreux sites touristiques.

Dans le parc national de Jirisan se trouve l’un des plus beaux temples de Corée du Sud, le Hwaeomsa . Ce temple bouddhiste dit “de la guirlande florale” (hwaeom) est l’un des fleurons de l’ordre Jogye, école représentant le bouddhisme traditionnel coréen. Posé à 250 mètres d’altitude au sud-ouest d’une vallée située entre les pics de Nogodan et de Banyabong, le temple Hwaeomsa est une parenthèse enchantée pour ceux qui recherchent le calme et la sérénité.

La baie de Suncheon est un large baie, situé sur la côte sud de la Corée. C’est l’une des plus célèbres destinations touristiques. Jusqu’à présent, cette baie a été préservée de la pollution, la faune y est abondante. Et il y a, en particulier de nombreuses variétés d’oiseaux  qui y nichent. Ce lieu écologique est très prisé.

Ce soir du 12 Avril, nous avons trouvé un restaurant très fréquenté par la population locale. Il était excellent mais  la nourriture très pimentée !

 

Nagan (13 Avril 2019)

 

Toujours à proximité de Suncheon, Nagan abrite un village fortifié : Naganeupseong extrêmement bien conservé.

Après un rapide passage par les plantations de thé de Dahean Dawon, nous rejoignons le temple d’Unjusa.

Le Temple d’Unjusa est un temple bouddhiste coréens situé dans le comté de Hwasun (province du Jeolla du Sud). Comparé à d’autres en Corée du Sud, ce temple possède une collection inhabituelle de statues de Bouddha et de pagodes en pierre. C’est pourquoi Unjusa est souvent qualifié de temple mystérieux.

 

Naju (14 Avril 2019)

 

La matinée est pluvieuse, mais cela ne nous empêche pas de passer par le parc des dolmens d’Hwasun.

Très gentiment reçus à l’accueil, nous avons eu de multiples explications sur la présence des nombreux dolmens de la région.

Après avoir traversé de nombreuses routes bordées, ici aussi, de cerisiers, nous visitons le temple de Geumsan-sa que nous avions visité en 2013.

 

Jeonju (15 Avril 2019)

 

Après une halte à Jeonju, nous parcourons à nouveau le village hanok, encore plus touristique que lors de notre passage de 2013, peut être un peu trop !

En partant vers Séoul, nous faisons un arrêt au parc Maisan et profitons du soleil pour aller jusqu’au temple Tap-sa  qui est le temple principal du parc. Il a été construit par le moine Yi Gap Yong. Ce moine arrivé à l’age de 25 ans construisit en 30 années 120 pagodes coniques avec des pierre sans mortier. Une architecture qui n’est pas sans rappeler les constructions du facteur Cheval en France.

 

Séoul (16-18 Avril)

 

C’est la fin de notre circuit. Nous rendons la voiture et reprenons pension dans le quartier de Myeongdong, particulièrement agréable pour sa situation, ses commerces et son animation.

La ville ne nous est pas inconnue, mais nous retrouvons avec plaisir les palais déjà visités. Ici aussi le nombre des touristes a aussi augmenté. Les touristes costumés sont maintenant très nombreux, tout comme au Japon, la location de ces costumes est un business important. Les officines de location sont présentes à tout les coins de rue aux abord des sites touristiques.

 

Le majestueux palais de Changdeokgung est considéré comme le premier palais de la dynastie Joseon. Construit à la fin du 14ème siècle, il servait de résidence pour la famille royale. Il a été construit après l’invasion japonaise de 1592.

La palais Changdeokgung est en parfaite harmonie avec la nature. L’une des plus belle partie de ce palais est le jardin secret. Ce fut autrefois le lieu d’évasion et de détente de la famille royale. Il abrite de nombreux pavillons, un étang et des arbres centenaires. Le visite se fait obligatoirement avec un guide et il est plus prudent de réserver sa place à l’avance.

L’hôtel de ville de Séoul est un bâtiment du Gouvernement Municipal. Nous y étions passé rapidement. Son étude détaillée est intéressante.

Le bâtiment est éco-conçu : le double vitrage améliore ses performances énergétiques, et il utilise de l’énergie renouvelable (photovoltaïque, solaire thermique et géothermique) pour 28.3% de sa consommation énergétique. Le bâtiment a un mur végétalisé de 1 516 m2, entre le rez-de-chaussée et le 6e étage, qui permet d’éliminer les polluants et réguler la température et l’humidité à l’intérieur du bâtiment ; il est inscrit au Livre Guinness des records comme étant le plus grand jardin vertical au monde.

 

Situé à proximité des palais, le quartier d’Insadong renferme une quantité de galeries d’objets d’art et d’antiquités.

Le palais Gyeongbokgung a été construit en 1394 par le roi Taejo, fondateur et premier roi de la dynastie Joseon.  Cet édifice a été continuellement étendu pendant les règnes des rois Taejong et Sejong le Grand. Malheureusement, la plus grande partie du palais a été détruite par les flammes au cours des invasions japonaises de 1592–1598. Après ces destructions, Changdeokgung, un palais secondaire, a été reconstruit et a servi de palais principal. Gyeongbokgung a été laissé à l’abandon pendant près de 250 ans, puis a été reconstruit en 1868 sur ordre du prince régent. 500 bâtiments ont été érigés sur un terrain de plus de 40 hectares, ils constituent une petite ville.

Le palais nous a offert le spectacle d’une relève de la garde non prévue, mais bienvenu pour la vidéo.

 

La N Seoul Tower est une tour de télécommunication. Construite en 1975 et ouverte au public en 1980, la tour mesure 236,7 m. Elle est située au sommet d’une colline qui surplombe toute la ville. On y accède à pied ou en téléphérique pour les moins courageux. Les amoureux qui scellent leur amour avec un cadenas sont nombreux.

Séoul possède aussi son quartier de maisons traditionnelles : le village hanok de Bukchon. Trop de touristes entraîne des nuisances sonores pour les habitants de ce quartier. Les heures de visite ont été limitées par les autorités. Nous en sortons très déçus

 

 

Le Cheonggyecheon est, initialement, un cours d’eau qui traverse une partie de Séoul. Il rejoint le Jungnangcheon et se jette dans le fleuve Han, puis dans la mer Jaune. Pendant la présidence de Syngman Rhee (1948-1960), le Cheonggyecheon fut recouvert et transformé en route. En 1968, une voie express surélevée vit le jour à l’emplacement de la rivière.

En 2003, le maire de Séoul, Lee Myung-bak, lance un projet pour supprimer la route et la voie express et remettre au jour le cours d’eau. Cela donne lieu à d’importants travaux, car il faut non seulement détruire la voie express mais aussi remettre de l’eau dans la rivière. Les années de négligence l’avait asséchée. Ce sont 120 000 tonnes d’eau qui sont injectées par jour pour alimenter le courant.

La promenade le long des berges a été rendu au public en septembre 2005, elle fut saluée comme un grand succès de restauration urbaine.

Elle a été, depuis, aménagée pour accueillir : arbres, plantations, cascades, ponts de pierre et de bois, jeux d’eau et monuments . C’est un endroit très apprécié des jeunes couples de Séoul le soir. Il marque l’attachement des Coréens du sud à la nature.

 

19 Avril 2019 Nous quittons Séoul pour rejoindre Paris via Dubai