Les spectacles, en général, et les concerts, en particulier, offrent une très bonne opportunité à tous ceux qui veulent pratiquer la captation vidéo.

Les enregistrements réalisés constituent la « mémoire » de ces événements.

La vidéo est aujourd’hui simple à archiver, elle permet de promouvoir d’autres spectacles ou d’autres événements.

Elle se diffuse très simplement sur Internet.

 

D’un point de vue technique :

 

Contrairement à la production de films ou de documentaires vidéo, la captation de spectacles nécessite de travailler en temps réel.

Pour sortir d’une reproduction « statique » de ces événements : images en plan fixe, il est nécessaire de disposer de plusieurs angles de prise de vue (caméras multiples) et de faire varier les cadrages pour mettre en valeur tel ou tel partie du spectacle. Cela implique de multiplier le matériel et de disposer de plusieurs opérateurs. Il faut enfin être en mesure de faire une post-production qui exploite ces différentes sources d’image.

 

La multiplication de points de vue peut être faite par l’utilisation de plusieurs caméras de type « sport » placées au plus près des acteurs, en mode fixe. Cette approche permet en même temps de limiter le nombre des « cadreurs » nécessaires.

Bien souvent, comme il n’y a pas de réelle répétition, ou de scénarisation faite en amont avec les artistes, il faut savoir improviser au cours de la prise de vue. En se fixant des règles simples de cadrage et en ayant des consignes précises entre opérateurs, on disposera à la fin d’images variées, pas trop redondantes qui une fois montées permettront d’obtenir une vidéo montée avec un rythme adapté à l’usage que l’on désire.

 

Pour le son les choses sont plus simples. Il est nécessaire de disposer d’une prise de son de bonne qualité réalisée avec les moyens ad hoc. Il faut aussi que chaque caméra ait sa propre captation audio, car ce sont ces prises de son qui permettront de synchroniser les différentes vidéos issues de toutes les caméras utilisées.

 

Je voudrais mentionner deux difficultés supplémentaires qui sont récurrentes. Les spectacles sont faits pour les spectateurs, ce qui signifie que les conditions d’éclairage sont des conditions de spectacle qui ne sont pas du tout optimisées pour la prise de vue et le matériel vidéo : manque de lumière, variation des niveaux, changement de colorimétrie …Il faut en conséquence pouvoir agir en temps réel sur les différents paramètres des caméscopes ou faire un ré-étalonnage à la production finale.

Le placement des opérateurs et du matériel doit toujours être le plus discret possible. Cela est parfois incompatible avec le bon positionnement « photographique »

 

Depuis près de 3 ans, j’ai eu la possibilité de réaliser des captations dans le cadre de deux festivals différents qui se déroulent dans notre région du Tonnerrois en Bourgogne :

 

Les concerts organisés dans le cadre de Musicancy :

Introduction et saison 2015-2016

La saison 2017 : premier concert

La Saison 2017 : Suite et fin

Une saison 2018 qui commence avec une création

Musicancy 2019 : Une programmation encore élargie

 

Les concerts organisés dans le cadre de « Jazz au bord de l’eau »

Les saisons 2016 et 2017

Jazz au bord de l’eau : 2018 : Dans la continuité de 2016 et 2017

Jazz au bord de l’eau : 2019