Voyage au Japon

Classé dans : Photos, Voyage | 0

 

Du 26 Octobre au 8 Novembre 2017

 

A voir : Notre voyage en video  et une curiosité sur un produit découvert au cours d’un de nos petits-déjeuners :

 

Le japon était l’un des rares pays où nous n’avions pas encore voyagé dans un but uniquement touristique. En 1986-1987, je me suis rendu à Tokyo et Kyoto pour des raisons professionnelles et j’ai visité à cette occasion quelques sites historiques ou religieux.

30 ans déjà et il me semble que c’était hier. A l’occasion de ce nouveau voyage, j’ai retrouvé quelques photos prises à l’ époque. En dehors des temples qui sont restés identiques à eux-mêmes, les villes que j’avais parcourues sont très différentes. Sans doute en est-il de même pour nos métropoles européennes.

Après notre voyage en Corée, le Japon nous a fournit un nouveau choc. Choc des cultures s’il en est.

Le Japon a une superficie égale à la moitié de celle de la France mais il s’étend du Nord au sud sur une distance de près de 3000 km, abrite un peu plus de 126 millions d’habitants soit le double de la France. Cette densité d’habitants se ressent partout, et surtout dans les grandes métropoles. Il y a du monde partout, mais les gens sont disciplinés et les règles de vie commune sont respectées. Que ce soit au niveau de la circulation automobile, dans les transports en commun, dans les lieux publics, que la population soit jeune, vieille ou entre les deux, tout se déroule en « douceur » avec calme et respect des autres.

Il est connu que les japonais ne laissent pas voir ce qu’ils ressentent, ils respectent les autres avec une exquise amabilité. Pour nous visiteurs étrangers ils sont toujours souriants, aimables et serviables. Nous en aurons maintes preuves tout au long de ces 15 jours.

 

Ce séjour avait été organisé par nos Amis Bourlingueurs avec qui nous avons, par le passé, visité tant de pays. Et cette fois ce fut avec une formule originale. Nous avons voyagé en toute autonomie par le train sans guide ni accompagnateur. Il faut reconnaître qu’il est plus facile de voyager en train au Japon que dans la plus-part de nos pays européens. Munis des outils indispensables pour ce genre de périple (documents et applications sur smart-phone) il est très simple de choisir son itinéraire, les horaires et les correspondances pour se rendre d’un point à un autre du pays. Compte tenu de la langue et de l’écriture du Japon, il est quasiment indispensable d’être connecté en permanence à Internet.

(Je décris en fin de cet article les outils que nous avons utilisés).

Un voyage en train au Japon quel régal ! Les trains partent et arrivent à l’heure. Le Shinkansen (TGV Japonais) a un retard moyen de 6 secondes pour l’ensemble des trajets, de quoi faire rêver la SNCF !

Les trains (équivalents des TGV, des TER, des trains de banlieues) arrivent dans les mêmes gares. La correspondance se fait, tout simplement, en passant d’un quai à l’autre. Les voitures de voyageurs sont propres, car constamment nettoyées. On pourrait manger par terre. En plus, le service est impeccable, rendu par des agents aimables. Je me plais à raconter cette situation vécue à plusieurs reprises. Dans le Shinkansen quand le contrôleur entre dans le wagon, il enlève sa casquette et salue l’ensemble des voyageurs. Il annonce qu’il va contrôler les billets et s’en excuse. Quand il a terminé sa traversée du wagon, avant de passer à la voiture suivante, il se retourne et salut à nouveau les voyageurs. Les vendeurs et vendeuses ambulants qui proposent boissons et « Bento » (plateau repas) pendant le voyage font preuve des mêmes marques de politesse.

 

Notre voyage a débuté par un vol mixte de la Lufthansa/ANA pour Osaka, avec une escale à Francfort. Attendus à l’aéroport pour quelques formalités et le transfert en navette vers Kyoto, Nous avons retrouvé nos 9 amis à l’hôtel qui nous était réservé dans cette ville.

 

Kyoto (26 – 28 Octobre)

Nous y sommes restés 3 jours. Je n’ai rien retrouvé du Kyoto que j’avais en mémoire. A la place d’une petite ville de province, j’ai trouvé une grande métropole. Les distances à parcourir sont trop importantes pour qu’elles le soient à pied, et il est préférable de prendre le bus, le métro, voire un taxi.

Un peu déphasé par le décalage horaire, nous faisons connaissance avec la vie japonaise des rues et profitons du beau temps pour visiter le temple Fushimi-inari célèbre pour ses nombreux « Torii » orange. Première surprise : nous ne sommes pas les seuls à visiter ce lieu et pour faire des photos sans « homme tronc » il faut de la patience et en pratique utiliser un objectif grand angulaire. Il en sera de même tout au long de notre voyage. Il ne faut pas être  agoraphobe pour visiter le Japon.

Sur ce premier site, nous constatons que le Kimono est encore très porté par les japonaise.

A Kyoto, nous découvrons les multiples aspects de la cuisine japonaise. Excellente, mais un peu lassante pour nos palais européens.

 

Le deuxième jour, nous sommes pris en charge par Pierre, notre guide francophone qui nous fera découvrir la partie Nord ouest de la ville (le quartier d’Arashiama) ainsi que la partie située plus au nord.

Dans le quartier d’Arashiama, nous découvrons une magnifique Bambouseraie et à proximité le Tenryu-ji qui est un temple bouddhique.

A Midi dans un petit restaurant improbable à trouver seul, nous goûtons aux galettes Kyotoïtes.

Ce sera ensuite, la visite du  Kinkaku-ji, nom d’usage donné au temple bouddhiste Rokuon-ji, situé au nord de Kyoto. Très célèbre, et inscrit au Patrimoine de l’Unesco et également extrêmement très fréquenté par les visiteurs, il est surnommé le Pavillon d’Or pour ces magnifiques façades recouvertes de feuilles d’or.

Nous continuons la journée par la visite du Ryoan ji  qui est un temple bouddhiste de l’école Zen Rinzai. Il est réputé pour son jardin de pierres qui date de la deuxième moitié du XVe siècle. Il est inscrit au Patrimoine de l’Unesco depuis 1994 et classé Bien Culturel Important du Japon.

Nous terminons enfin par la visite du temple Sanjusangen-do qui est également un temple bouddhique. Le majestueux et long bâtiment en bois principal est réputé pour héberger 1001 statues de la déesse de la compassion Kannon que les visiteurs ne sont pas autorisés à  photographier.

Denier jour à Kyoto, nous profitons du centre ville et d’un passage au marché Omishi.

 

 

Hiroshima (29 Octobre 2017)

Hiroshima ne fut qu’une étape d’une demi-journée de notre premier trajet par le train. La destination finale était l’île de Myiajima située au sud-ouest d’Osaka.

Cette journée fut certainement la plus maussade de notre séjour. Arrivés en fin de matinée à Hiroshima sous une pluie battante, nous découvrons le dôme de Genbaku, bâtiment emblématique, l’un des resté debout après le bombardement de 1945. Après notre passage au mémorial et au musée, le temps se faisant plus clément nous montons au château pour une visite rapide. Beaucoup de monde en ce lieu était venu pour une foire de la gastronomie locale.

 

 

L’île de Miyajima (29 Octobre 2017)

Miyajima est le nom le plus fréquemment donné à l’île d’Itsukushima, située dans la baie de Hiroshima et donnant sur la mer intérieure de Seto. Classée comme l’un des trois plus beaux sites du Japon grâce notamment à son torii et son sanctuaire shinto flottants, cette île sacrée est un haut lieu touristique de l’archipel.

L’île était notre destination pour la nuit. Après une courte traversée, nous l’atteignons et prenons nos quartiers dans un Ryokan (auberge traditionnelle japonaise). Ce fut l’occasion de découvrir une chambre japonaise avec couchage sur tatamis et futon et surtout un repas typique. Beaucoup de plat incluant poissons crus et cuits, viande cuite dans un bouillon, type « shabu shabu » étaient proposés, ainsi qu’une multitude de mets souvent non identifiable pour nous autres européens.

Notre promenade sur l’île nous permettra de découvrir la population de daims qui se promènent en liberté et qui se comporte comme des animaux domestiques.

 

 

Himeji (30 Octobre 2017)

Retour en train vers Osaka et arrêt à Himeji pour la visite du château. Le château d’Himeji est le principal centre d’intérêt de la ville et pour cause : il s’agit de l’un des douze derniers châteaux en bois du Japon, classé au Patrimoine Mondial de l’Unesco depuis 1993. Construit en 1609 et surnommé le château du Héron blanc, il a été rénové entre 2010 et 2015 et se visite de l’intérieur jusqu’à son sommet, au sixième étage.

 

 

Nous retournons à Osaka  pour deux nuits.

Osaka (30 & 31 Octobre 2017)

Notre hôtel situé dans le quartier de la gare, nous a permis de découvrir une ville moderne et commerciale. L’animation du matin et du soir est due au mouvement de la population de travailleurs venant d’autres quartiers de la ville ou des banlieues.

Un bâtiment attire notre attention a-t-il été inspiré par notre Arche de la défense ?

 

 

Nara (31 Octobre 2017)

A moins de 2h en train, Nara est une petite ville de la région du Kansai. Elle est également la capitale de la préfecture régionale. Son patrimoine historique est riche. Cette ancienne capitale du Japon est typique à cause des cervidés qui vivent en liberté.

Le temple Todai-ji est le temple au grand Bouddha qui mesure 18 mètres de haut et pèse 250 tonnes. Le temple est entouré d’un parc qui en cette saison fait le bonheur des touristes photographes.

Non loin le temple Kofugu-ji qui est également un temple bouddhiste. Il comprend plusieurs pavillons dont une pagode à 5 étages qui est classée trésor national du Japon.

 

 

Takayama (1er Novembre 2017)

Nous entamons notre remontée au travers des Alpes japonaise (au nord du Japon) avec une étape à Takayama.

Takayama a su garder les traditions qui font le charme des petits quartiers japonais. Surnommée la « petite Kyoto« , en raison de ses rues tracées en damier calquées sur l’ancienne capitale impériale, elle dévoile un patrimoine historique très riche.

Nous découvrons une nouvelle fois une splendide auberge japonaise traditionnelle qui tout comme celle de Miyajima nous fera retrouver les « délices » et la « variété » de la cuisine japonaise. Pour cette soirée : Kimonos obligatoires.

L’auberge située un peu en dehors de la ville sur les contreforts d’une colline permet d’accéder directement à un parc arboré dont les couleurs sont sublimées par la lumière de fin de journée.

 

 

Shirakawa-go (2 Novembre 2017)

Changement de mode de transport, nous prenons le bus à la gare de Takayama pour parcourir les alpes japonaises à destination de Shirakawa-go. Shirakawa-go est un ensemble de villages historiques japonais. Classées au patrimoine de l’Unesco, les maisons traditionnelles aux toits de chaume très pentus sont l’attraction principale de cette région.

 

 

Kanazawa (2 & 3 Novembre 2017)

Kanazawa est la capitale de la préfecture d’Ishikawa, située au bord de la mer du Japon non loin des Alpes japonaises. La vieille ville, qui se développe autour du parc du château et du célèbre jardin Kenrokuen, témoigne du savoir-faire traditionnel japonais en matière d’artisanat d’art et d’architecture féodale.

Notre première surprise en arrivant fut la gare et son architecture associant tradition et modernisme. Surprise aussi de découvrir qu’après avoir développé l’industrie des écrans et des afficheurs, le Japon crée les « afficheurs à jets d’eau liquides »

Le jardin Kenroku-en fut l’occasion de constater que, comme dans beaucoup de pays d’Asie, la photo de mariage a une grande importance.

Autre découverte : le « tuteurage » inversé des arbres. Dans cette région où les chutes de neige sont importantes, les branches d’arbres sont attachées avant l’hiver afin qu’elles ne cassent pas sous le poids de la neige.

Le quartier des Samouraïs est situé dans le quartier typique du district de Nagamachi. Plusieurs siècles d’histoire sommeillent dans l’ancienne résidence de la famille Nomura.

Le sanctuaire Omaya-Jinja est dédia à Maeda Toshie, l’esprit divinisé qui y habite. Des milliers de japonais lui confient leur foi et leurs espoirs

 

 

Tokyo (4 – 8 Novembre 2017)

Etape finale de notre voyage : Tokyo.

Nous commençons par découvrir la ville par le haut, en montant en fin de journée à la Tokyo SkyTree.

La Tokyo SkyTree est une tour japonaise de diffusion numérique, inaugurée en 2012 dans le quartier de Sumida aux abords d’Asakusa, au nord-est de la capitale. Elle est l’une des plus hautes du monde, avec un point culminant à 634 mètres. Ses deux observatoires ainsi que le centre commercial à son pied font, depuis son ouverture, partie des principales attractions de Tokyo.

 

Asakusa est le quartier de notre hôtel, bien desservi par le métro, nous y avons découvert la vie tokyoïte au travers des nombreux commerces, marchés et restaurants.

Le Senso-ji est le plus vieux temple bouddhiste de Tokyo, situé dans le quartier d’Asakusa au bord de la rivière Sumida. Érigé en l’honneur de la déesse Kannon, il est aujourd’hui l’un des lieux touristiques préférés de la capitale pour ses couleurs flamboyantes et l’atmosphère populaire et commerçante qui y règne. Une longue allée marchande de 250 mètres, appelée Nakamise-dori, joint la majestueuse porte au bâtiment principal du temple. Depuis des siècles dit-on, les commerces se battent pour vendre leur pacotille à prix fort ! Habitués à voir défiler des hordes de visiteurs étrangers (principalement chinois et coréens) toute l’année.

Tout proche, un temple shintoïste : Asakusa Jinja permet à notre guide d’un jour de nous expliquer les différences entre les rites Bouddhistes et shintoïstes.

 

Après une courte marche à pied notre guide nous fait découvrir le parc d’Ueno véritable poumon de la capitale

Le parc d’Ueno est un vaste jardin public de 121 hectares  situé dans l’arrondissement de Taito, au nord-est de Tokyo. Comprenant notamment un étang, un zoo ainsi que plusieurs musées et temples, la balade à travers le parc constitue une attraction majeure de la capitale.

 

Ce fut ensuite la découverte des quartiers tranquilles de Yanaka et Arakawa avec un détour par le cimetière situé au coeur de la ville

 

 

Nous commençons une nouvelle journée par un tour aérien de la ville depuis l’observatoire du bureau gouvernemental métropolitain. Cet observatoire est situé au 45ème étage avec une élévation de plus de 200 mètres.

 

 

Les différents quartiers de Tokyo sont bien souvent associés à une image spécifique. Pour Shibuya c’est l’image de ce carrefour mythique ou les piétons se croisent dans tous les sens. Même si il est réputé pour être le plus grand carrefour du monde, il n’est pas si impressionnant que cela.

Pour Ginza c’est le quartier de la mode et du shopping. Les enseignes internationales y sont très bien représentées.

Pour Tsukiji c’est le quartier de Tokyo qui abrite le plus grand marché aux poissons du monde. A proximité une quantité de restaurants offrent de nombreux produits de la mer.

 

Une journée à Nikko

Nikko est une petite ville de 90.000 habitants, située à 150 kilomètres au nord de Tokyo. Elle est très réputée pour la beauté naturelle de ses paysages montagneux, l’architecture de ses temples et sanctuaires dont certains sont classés au Patrimoine mondial de l’Unesco.

Le Toshogu sur lequel nous avons orienté notre visite de la journée est un sanctuaire immense et rutilant situé dans le parc national de Nikko,  Le complexe, à la fois shinto et bouddhiste, s’organise autour du mausolée du chef militaire Tokugawa Ieyasu.

Beaucoup de monde, mais toujours toujours de la gentillesse.

 

 

 

Comment ne pas s’intéresser aux restaurants à Tokyo, on en trouve partout et de tous les styles et c’est à chaque fois une découverte. Parfois le menu est en anglais et cela facilite le choix, parfois non. De toute manière l’accueil est toujours chaleureux.

On y trouve de la viande, beaucoup de poissons et de crustacés, du riz, des nouilles, des légumes et parfois du dessert. Les modes de cuisson sont variés selon le type de restaurant :

Tempura : beignets frits

Yakitori : brochettes

Sushi et Sashimi : poissons crus

Oden : pot au feu japonais

Gyozas : gros raviolis

Et dans les restaurants Teppanyaki c’est au client de faire cuire les aliments sur la plaque chauffante.

Pour faire passer tout cela que consomme-t-on ?

Du thé froid ou chaud, brun ou vert, de la bière japonaise, du vin d’importation ou du Saké qui est une boisson fermentée à base de riz titrant 12 à 15 °

 

 

Pour terminer cette revue photographique, j’ai regroupé des photos de personnes rencontrées au hasard des promenades. Mon œil a bien souvent été attiré par leurs costumes chics et colorés. Le Kimono se porte beaucoup que ce soit pour les cérémonies ou tout simplement dans la vie de tous les jours.

Le kimono s’achète ou il peut être loué pour quelques heures. Il est porté par les femmes, les enfants, mais aussi par les hommes.

Les écoliers et les étudiants sont en uniforme, on en voit partout car les déplacements et visites dans le cadre scolaire sont nombreux.

Mais ce qui est remarquable c’est que toutes ces personnes rencontrées avaient le sourire et étaient aimables

 

 

 

Que dire de notre retour sur Paris ? Il fut plutôt agréable et confortable, du moins jusqu’à Francfort (effectué sur un vol d’ANA). A cette escale, dur retour à la réalité à cause de l’entrée dans l’espace Schengen et aux contrôles qui y sont associés. Dans le cadre « triste »et « crasseux » de cet aéroport européen nous avons subi la mauvaise humeur des agents de sécurité qui ont sans doute hérité de l’amabilité des « Vopos » de l’ex-RDA.

Fini les sourires, fini le service dû aux usagers, les fonctionnaires font prévaloir une autorité injustifiable.

 

 

Note : Les outils que nous avons utilisés :

Pour les trajets en train : Un abonnement JR Pass

Pour les connexions à internet : Location d’un boitier Pocket Wi-Fi qui permet de rester connecté en permanence à un coût raisonnable

Pour se diriger : L’application de Google Maps (qui en plus à Tokyo fournit toutes les indications d’itinéraire par le métro et  même les horaires de métro.

Pour Traduire : L’application Google traduction qui même Off-line traduit visuellement le japonais en anglais

Pour gérer les horaires de trains : Application Hyperdia

Plan de métro : Application Tokyo metro map, application Kyoto metro map

Pour trouver des restaurants : Application Gurunavi